Il y a quelques mois, j’ai enregistré un épisode pour notre série de vidéos « The Business Presentation Revolution ». Au début, mon contenu était trop long pour tenir dans le temps de 3 ou 4 minutes que nous avions prévu. En regardant mon script, je me rendis compte que de nombreuses phrases pouvaient être simplifiées, que certains détails n’étaient pas nécessaires et que la structure pouvait être moins tarabiscotée.
Vous voyez cette image mentale du présentateur que vous imaginez devoir être sur scène ? Oui, celle basée sur un mélange de vos intervenants TED préférés, mais que vous pensez ne jamais pouvoir égaler. Eh bien, oubliez cette image !
Bienvenue dans l’ère des présentations Post-TED, centrées sur l’authenticité.
Dans mon dernier article, éviter les mauvaises présentations style TED, nous avons exploré quelques-unes des raisons fondamentales que beaucoup connaissent, et ce que j’appelle la « fatigue TED ».
Le pupitre est fréquemment utilisé lors des discours traditionnels. Les politiciens l’utilisent tout le temps, tout comme… qui d’autre ? Qui, en dehors des politiciens, utilise encore le pupitre ?
Si je devais créer une échelle de 0 à 10 où 0 est complètement informel et 10 très formel, je mettrais courir tout nu sur scène à 0 et parler derrière un pupitre à 11. Et oui, aujourd’hui, parler depuis le pupitre fait vraiment très formel, et dans 99 % des cas, ce n’est pas une bonne chose.
Dave Paradi, un expert des présentations PowerPoint, a publié les résultats de son étude « annoying PowerPoint ». Nous n’allons pas discuter de tous les résultats ici, mais ce qui est clair c’est que le top 3 n’a pas beaucoup changé depuis plusieurs années. Vous pourriez probablement les deviner simplement en vous demandant « qu’est-ce que je n’aime pas dans les présentations PowerPoint ? » Le top 3 des problèmes est :
Avant tout, une mise en garde : j’aime la musique des années 60. Si vous n’aimez pas mes pauvres goûts musicaux, mieux vaut ne pas lire cet article.
La semaine dernière, alors que j’étais à la recherche d’une vieille chanson sur YouTube, je suis tombé sur une vidéo de Joan Baez. Je me suis rendu compte qu’alors que je pense bien connaître la musique de cette époque, je n’avais jamais entendu une seule de ses chansons.
Certains dirigeants ont peur de laisser d’autres personnes savoir qu’ils se font coacher avant de parler en public. Je voudrais expliquer pourquoi c’est une erreur, et pourquoi les meilleurs leaders sont fiers de se faire coacher.
L’associé de la société de conseil Andersen Consulting qui m’a engagé au début de ma carrière, en 1996, était un excellent orateur. Un des conseils qu’il donnait ouvertement à ses pairs et à nous, jeunes consultants, était de nous faire coacher pour devenir de meilleurs orateurs.
Que se passe-t-il lorsque deux partis politiques adoptent une posture similaire ? C’est simple : celui qui a le plus de crédibilité gagne. Par « le plus de crédibilité », je veux dire « celui qui incarne la rhétorique avec le plus d’authenticité ».
C’est une erreur qui a été commise par beaucoup de partis traditionnels. Certains de ces partis en ont vu de nouveaux gagner en popularité en adoptant des points de vue extrémistes.
Vous avez probablement déjà vu ces présentateurs qui montent sur scène et débitent leur présentation, apparemment sans tenir compte du fait qu’ils ont un auditoire devant eux. Une fois qu’ils ont terminé, ils se précipitent hors de la scène, comme si vous n’aviez jamais été là.
Pour éviter de ressembler à l’un de ces présentateurs, essayez d’établir une connexion avec le public dès que possible. Regardez-les et souriez en entrant sur scène.